Parce que j’aime bien les acronymes! J’ai eu la chance au mois d’avril dernier d’assisté à une conférence de Amazon Web Services (AWS) au Jacob K. Javits Convention Center à NYC. Tout un gros coup de marketing de la part de Amazon.com le AWS Summit 2012 NYC a été fort instructif. J’avais, jusqu’à date, seulement entendue parler de leur service mais jamais eu la chance de voir ce système d’hébergement en action ou même de travailler avec… Ce qui est maintenant chose du passé.
Mais avant d’aller plus loin sur ce qu’est exactement ce système, revenons un peu en arrière dans le temps. Amazon a été incorporé en 1994 et son site web amazon.com est en ligne depuis 1995. Nul besoin de présentation sur ce qu’est Amazon.com. Tout simplement le plus gros vendeur en ligne de n’importe quoi (vous rappelez vous quand Amazon à commencé, elle ne vendait que des livres?). Au fil du temps, Amazon – qui gère elle même sa propre infrastructures informatique – a appris beaucoup de chose sur l’hébergement de sa plateformes web, la redondance automatisé et toute la technologie requise pour que son système de vente en ligne soit toujours disponible et fonctionnel et ce à tout ses clients partout sur la planète, par Internet bien sur. Amazon à donc développé une expertise très enviable sur l’hébergement de système que l’on considère critique (si Amazon.com ne fonctionne pas, elle ne fait pas d’argent, ça c’est vraiment critique). Évidemment, quand on deviens le plus gros dans un domaine, ajouter à cela une nouvelle technologie dans la recette, ça peut donner des découvertes de problèmes auquel personne n’a pus faire face auparavant. L’exemple le plus facile est la puissance supplémentaire que la compagnie à besoin à chaque année pour le mois de décembre uniquement. Elle doit avoir plusieurs énorme parc de serveurs prêt à être activé en quelques secondes avec l’aide de quelques cliques pour répondre à la demande accrue d’achat pour la période de Noël. Elle doit aussi avoir la possibilité de fermer cette puissance additionnelle rapidement une fois cette période de consommation effrénée terminée afin de sauvegarder ses coûts d’opération de son infrastructure. Bref, un problème pas facile à répondre mais qu’Amazon à réussi à surmonter haut la main avec son équipe IT.
Après quelques années d’opérations, entre en scène le CEO d’Amazon, Jeff Bezos, qui décide d’offrir en service commercial sa propre technologies d’hébergement en ligne ainsi que l’expertise de son équipe IT. Une nouvelle compagnie viens de naître et c’est Amazon Web Services. La présentation et l’utilisation de leur infrastructure me laisse un goût ésotérique dans la bouche. Comprenez bien, AWS offre des serveurs virtuels ainsi que de l’espace pour l’hébergement pour vos fichiers mais chaque service est présenté sous un acronyme assez spécial. Les serveurs virtuels sont des “instances” et utilisent le terme de EC2 pour “Elastic Cloud Compute”. Le service d’hébergement de fichiers lui porte le nom de S3 qui désigne “Simple Storage Service”. Je n’irais pas en détails de tout les autres services, mais sachez qu’ils sont nombreux. Le client/utilisateur n’a qu’à ouvrir un compte avec AWS et on peut obtenir un (très) petit serveur virtuel sans frais pendant un an d’utilisation. Vous n’avez qu’à magasiner la plateforme que vous désirez utiliser sur votre instance sur le “AWS Marketplace” et en quelques cliques et minutes, voilà, vous aurez un serveur virtuel accessible sur Internet. La beauté de la chose? C’est que AWS charge l’utilisation du VPS (Virtual Private Server / Instance) seulement lorsque le serveur est allumé et les frais sont chargé à l’heure que le serveur roule ainsi que la bande passante utilisée.
C’est ici que la révolution ce passe. C-à-d. que l’utilisation d’un serveur deviens maintenant un service et non plus une commodité pour laquelle on paie. Alors qu’autrefois on devait s’occuper nous-même de mettre en place le matériel, le système d’opération, logiciels et configurations pour installer un serveur publique sur Internet (et ce à des coûts très prohibitifs). AWS nous offres dorénavant ces services à la carte sans aucunes obligations et contrats de notre part. La puissance de calcul que nous offres AWS deviens un service autant que l’on paie pour notre électricité, que nous payons à l’utilisation seulement. Le résultat des décisions d’Amazon? La compagnie héberge aujourd’hui à elle seule, plus de 1% des sites web sur Internet. Juste 1%? C’est énorme sur la toile!